Le bébé du papillon

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Tom est né il y a 7 jours

dimanche 31 mai 2009

Parce qu'il grandit déjà trop vite

Tom a 11 jours aujourd'hui. Déjà. Hier, en parcourant les photos prises depuis sa naissance, nous nous sommes rendus compte qu'il avait déjà changé. Ses traits sont plus fins, son regard plus expressif.

Cette nuit, il était posé sur le torse de son papa, et je l'ai vu redresser sa tête, comme il ne l'avait jamais fait auparavant. Cela m'a fendu le coeur. D'émerveillement, parce que notre fils grandit, mais de nostalgie aussi. La nostalgie du temps qui passe. J'aimerai capturer le moindre moment, la moindre mimique.

Alors on le photographie, tout le temps. Et on ne se lasse pas t'admirer ces jolis clichés. Nous en avons mis en ligne,
dans une nouvelle galerie. Et tous les 10 jours, nous complèterons avec les dernières poses.

Quand il me dévore des yeux, je fonds. Littéralement. ;-)

jeudi 28 mai 2009

Mon accouchement - le séjour à la maternité

21h : Nous voici dans notre chambre. On annonce la venue de Tom à notre famille. Ma maman avait le matin même déposé un cierge à la Bonne Mère. Jolie coïncidence pas vrai ? Ma première nuit, je vais la passer à regarder mon fils. Le regard scotché sur son souffle, je vais tamponner un linge sur ses petites lèvres ourlées de salive. J'aimerai arrêter le temps. Je ne ressens aucune fatigue.

Les deux jours suivants vont être rythmés par les visites...et les tentatives de mises au sein. La chose se révèle compliquée : mes tétons me sont hyper sensibles et Tom n'arrive pas à têter comme il le voudrait. La maman se crispe, le bébé se lasse : mauvais calcul. Au bout de 2 jours, on commence à me suggérer la possibilité de passer au biberon. Mais allez savoir pourquoi, je refuse obstinément cette option. Non, il doit y avoir un moyen, et il va falloir le trouver. Et ce moyen sera trouvé : les bouts de sein en silicone. Pendant une nuit, Tom s'essaie à l'exercice, et sa maman tire son colostrum restant, accompagné d'un peu de lait artificiel. Au matin, nouvelle équipe médicale, nouvel avis sur la question : on garde les bouts de sein, mais on abandonne la tireuse et les compléments de lait artificiel. Laissons la montée de lait s'opérer toute seule, Tom ne perdant pas tant de poids que ça.

Tous ces avis divergents nous épuisent, le papa, Tom et moi. Mais je m'accroche, soutenue par mes proches et les équipes médicales. Et le samedi soir, la montée de lait sera là. Et Tom prendra du poids, dès le lundi. Depuis, l'allaitement poursuit son cours, toujours avec les bouts de sein. Il est vrai que l'allaitement n'est pas simple : "mon enfant boit-il assez ? dois-je lui donner le sein maintenant ? suis-je dans une bonne position ?". Mais je maintiens la barre, me fiant à mon instinct maternel...et à mon nouveau flegme britannique. :-)

Le séjour à la mater a aussi été marqué par mes crises de larmes incontrôlées. Mais pas de tristesse hein ?! De bonheur. Je pleure pour un oui, pour un non. Une mimique de mon fils pendant son sommeil ? Un clip de Lara Fabian sur France 2 ? Un mot doux de mon homme ? Et vlan, je me transforme en guimauve géante. :-) Je ne savais pas que l'on pouvait être aussi heureuse. Et gâteuse.

Et puis le mardi matin arrivera, et il faudra quitter ce cocon. Cette chambre qui m'aura vu devenir mère, ce personnel qui m'aura épaulé. J'ai un peu peur, suis un peu nostalgique aussi. Je me rends compte que le temps passe vite, trop vite. Et c'est à 3 que l'on quittera la maternité, pour découvrir notre nouvelle vie.

Mon accouchement - la naissance

18h : la sage-femme m'ausculte. On aperçoit les cheveux blonds de notre crapule. Il en aurait donc ? Des blonds ? Pas le temps de s'émerveiller, il faut maintenant pousser. La salle est tout à coup envahie de monde : le médecin de garde, des auxiliaires pour Rocky...en tout, je vais être entourée de 6 personnes. J'essaie de me remémorer mes cours de préparation à l'accouchement...mais c'est pas gagné. A chaque contraction, je dois pousser 3 fois. La première, je gère. La deuxième, je cale. La dernière...je fais n'importe quoi.

Et surtout je fatigue. Bizarrement, c'est le passage que j'appréhendais le moins qui sera le plus difficile. Pas tant au niveau de la douleur, mais plus au niveau de la fatigue, physique et morale. Mon mari me caresse les cheveux, les sages-femmes m'encouragent. A chaque poussée je demande s'il en restera encore une nouvelle...j'ai presque l'impression qu'il n'arrivera jamais.

18h29 : "Stop ! Ne poussez plus Madame !" Et là...et là je vois notre ange. Notre crapule. Ma première pensée est de me dire "mais c'est moi qui ait fait ce petit être ?! ce visage, ces bras, ces jambes...j'abritais donc cela dans mon ventre. Mon si petit ventre !" Je me retourne vers le papa, qui a les yeux tous rougis. Tom est sur ma peau, il crie un peu. Et je sens une immense vague d'amour me submerger. Les douleurs sont loin, les gens autour n'existent plus. Il n'y a plus que ce petit bout de chou, qui me dévore des yeux. Et me dévore le coeur. Je sens à ce moment précis que je ne serai plus jamais la même. Plus jamais.

On procède à la première mise au sein, qui se passe merveilleusement bien. Tom tête 15 mns à chaque fois. Pendant qu'il est ensuite soigné et habillé sous le regard ultra protecteur de son papa, on me recoud. Ah bon ? J'ai besoin de points ? "Et oui Madame, vous avez déchiré, on vous fait 5 points, sans compter ceux intérieurs". Mais je m'en fiche. Je regarde mon homme, qui tient notre fils dans ses bras. Il dort paisiblement, bien emmitouflé dans ses habits. Bientôt, nous serons dans notre chambre, et une nouvelle vie à 3 va commencer.

Mon accouchement - le travail

14h : nous voici de retour en salle de naissance. En attendant les sages-femmes, nous nous photographons avec des poses débiles. Mais il n'est plus temps de plaisanter, le travail a commencé. Mon col est à 4. L'équipe médicale décide d'aider la chose par une petite perfusion, et l'on me propose la péridurale. Même si la douleur est encore gérable, j'accepte. Un gentil monsieur arrive et me pose le cathérer, en position allongée. Je ne ressens aucune douleur. Quelques minutes plus tard, une sensation planante parcoure mon corps, je me sens bien.

Une demi-heure est passée, le col est déjà à 6. Mais Rocky ne descend pas à la même vitesse dans mon bassin. Alors on me place en position allongée, et là les choses se corsent un peu. Rocky descend, mais non sans quelques douleurs. On me ré-injecte du produit anesthésiant, je serre les dents...mon mari à mes côtés, tenant un récepteur de monitoring sur mon ventre.

16h30 : le col est à 10. Mais notre fiston n'est pas assez engagé pour pousser. L'équipe me laisse 2 heures pour que Rocky se présente. De nouveau, on essaie différentes positions pour favoriser la descente. Je jure de ne plus me mettre allongée sur le ventre de toute ma vie. :-) A chaque contraction, le fait de pousser me soulage. Je vais rapidement comprendre que cela ne sert à rien de pousser...avant la poussée en même-elle justement.

Mon accouchement - prélude

Mercredi 20 mai, 07h30 : j'ouvre un oeil, réveillée par une drôle de sensation dans ma culotte. Le bouchon muqueux peut-être ? Je saute de mon lit...et je me retrouve avec une flaque d'eau à mes pieds. Je reste pétrifiée : je viens de perdre les eaux. Je reste ainsi, une bonne minute, avant de réveiller le futur papa. Il me regarde avec ses yeux endormis, puis réalise. Le grand jour est arrivé.
Je file me doucher, pendant que le futur papa finalise les valises. Nous sommes extrêmement calmes. J'avale un énorme petit déj devant un vieil épisode du Miel et les Abeilles (vive AB1 :-) ), le futur papa est propre et rasé de près. La maternité nous attend.
Les embouteillages du matin nous font rire. Rocky a décidément bien choisi son heure. Je touche mon ventre, chantonne sur un vieux tube des Eagles...et j'aimerai fixer ce moment à jamais. Notre ange va bientôt nous rejoindre.

9h30 : une adorable sage-femme m'accueille et confirme ma perte franche des eaux. Un monito plus tard, le col est à 3 et les contractions sont là, mais pas franchement régulières ni douloureuses. On décide tout de même ma montée en salle de naissance. 2 nouvelles sages-femmes nous reçoivent. Là encore, la gentillesse, le calme et l'humour règnent. A midi, on me propose d'accélerer le travail en allant me balader dans le parc de l'hôpital, tout en avalant de l'homéopathie. Pendant 2 heures, nous allons marcher, au soleil. Les contractions gagnent en intensité...et j'ai faim. Je rêve de frites et d'une bonne entrecôte. :-)

mardi 19 mai 2009

"La patience rend tolérable ce qu'on ne peut empêcher." (Horace)

Ah elles m'en auront appris des choses...mes copines virtuelles. Mais si je ne devais conserver qu'une seule leçon, ce serait celle de la patience. Je les ai vu, pour la plupart, trépigner sur les derniers jours. S'angoisser à l'idée du déclenchement. Nettoyer leurs vitres jusqu'à tomber de fatigue...tout ça pour un effet nul. Et oui, ça fait des siècles que cela se passe ainsi : c'est le bébé qui décide de sa venue.

A 12 jours de mon terme, je suis extrêmement surprise par ma patience. Est-ce parce que je ne réalise pas mon accouchement proche ? Est-ce parce que je veux garder mon petit chaton au fond de moi le plus longtemps possible ? Est-ce parce que mon bide a gardé une taille raisonnable, et ne m'encombre pas trop ? Est-ce parce que j'ai compris que plus je serai reposée, plus la suite sera simple ?

Je ne sais pas. Mais je vis chaque jour, comme n'importe quel jour. Sans me mettre la pression.

En fait, la pression, ce sont les autres qu'ils l'ont. Ma grand-mère paternelle fait des rêves bizarres, mon père ne quitte plus son portable, ma mère trouve toujours une bonne excuse pour m'appeler quotidiennement. Et le futur papa...s'impatiente aussi. Chaque midi, chaque soir, lorsqu'il passe la porte, j'ai droit au "ALORS ?"....

Alors rien mon amour. Ton fils a décidé qu'il allait faire mentir tout ce petit monde, et qu'il débarquerait quand LUI l'aura décidé. Ne jamais contrarier un futur boxeur. :-)

dimanche 17 mai 2009

La vie n'est pas un long fleuve tranquille

Parfois, on s'imagine que la vie peut être programmée. Définie à l'avance selon un schéma. Parfois on se dit qu'avec beaucoup d'organisation, on peut pallier à toutes les situations. Et souvent...la vie vous prouve que vous avez tort.

Cette semaine, j'ai appris que mon contrat ne sera pas prolongé à la rentrée. Au revoir donc le 4/5ème et le bonheur de bosser avec mon homme. La nouvelle a été dure à encaisser. Surtout quand on sait comme une femme enceinte peut être fragile à quelques jours de son terme.

Mais une fois les larmes séchées, après quelques paroles bienveillantes de ma maman et un câlin réparateur avec mon mari, j'ai relevé ma tête. Et mes manches. Vu que la situation est encore totalement floue pour nous, on s'active à tous les niveaux : j'ai postulé à plusieurs offres de boulot, créé des alertes sur des sites d'emploi, relancé les crèches...et réfléchi à comment annoncer la mauvaise nouvelle à Tata Murielle, si je ne trouve aucun contrat à temps partiel.

La vie n'est pas un long fleuve tranquille, c'est vrai. Elle vous met parfois de sales obstacles sur votre route. Mais ces derniers vous permettent très souvent d'avancer, de grandir. Et de rendre votre vie bien plus belle que ce qui était prévu au départ.

Et puis mon fils me donne une force incroyable. Je ne le serre pas encore dans mes bras, mais il me donne une envie dingue de me dépasser. Pour lui, et pour son papa.

jeudi 14 mai 2009

Et ma cheville dans tout ça ?

Elle tient le coup, merci pour elle !

Elle supporte ce nouveau poids, qui la met au défi : bien souvent je perds mon équilibre, mais tel un bon petit soldat, elle rétablit la donne. Et elle m'impressionne. Moi qui avais pris l'habitude de me tordre le pied tous les 6 mois, pour un oui ou pour un non...la voir ainsi, forte et en véritable soutien de mon gros ventre, j'ai encore parfois du mal à y croire.

Dieu que je ne regrette pas mon opération !

Alors oui, parfois elle me fait un peu mal. Ma tendinite a ré-apparu, et après une journée de marche, elle a bien besoin de son petit massage aux anti-inflammatoires. Parfois elle gonfle un peu aussi.  Mais je ne lui en veux pas.

Elle fait un boulot de chef, merci encore à mon chirurgien et à mon kiné, qui ont fait un véritable miracle !

mardi 12 mai 2009

Examen pré-natal - 9ème mois

Je me rappelle encore de notre premier rendez-vous...notre impatience à être rassurés, notre émerveillement face à ce petit haricot qui se nichait dans un coin de l'écran...et nous voici, quelques mois plus tard...à quelques jours de devenir parents.

Le rituel est devenu presque automatique : lecture de mes analyses, petit échange sur mes sensations et hop, je me retrouve nue sur la balance. +1,5 kg ce mois-ci (+8 kgs en tout) : le gentil monsieur me félicite encore pour cette prise de poids exemplaire. Ma tension est bonne, et l'échographie démarre. Première réaction du médecin : "la tête semble très basse".
 Rocky se porte comme un charme. Toujours les mêmes conclusions : bébé de bonne ossature mais plutôt menu. Jusqu'au bout, Rocky aura tenu sa ligne de conduite.

Et vient le moment tant attendu, la vérification du col. Le gentil monsieur démarre à peine son auscultation qu'il me regarde d'un air effaré et me sort "mais la tête est vraiment basse ! Vous voyez là, je la sens ! Je ne suis même pas allée la chercher, elle est venue à moi !". Moi "ah vraiment ?" Il continue "votre col est toujours ouvert, court et postérieur."

De retour à son bureau, il regarde le futur papa et lui dit "le jour j...faudra pas trainer hein ?". Moi "mais je ne comprends pas, vous n'avez pas dit que mon col était dilaté à 1 ou 2 cms...donc il n'a pas bougé, il n'est toujours ouvert que sur l'orifice interne non ?"
Lui "ah mais je crois que vous n'avez pas compris. Votre col est OUVERT. Il n'est pas complètement dilaté, et heureusement ! Mais il est ouvert. La tête est basse, TRES basse. Donc je ne suis pas devin, mais je pense que votre accouchement sera rapide. et cela ne devrait être qu'une question de jours...tous les éléments sont réunis."

En nous serrant la main, il nous demande de nous rendre à la maternité le 25, si rien ne s'est passé avant.

Mais vu son sourire du genre "je ne parierai pas une quiche lorraine là dessus", je me demande si ce monitoring sera réellement nécessaire. :-)

dimanche 10 mai 2009

"Et il va s'appeler comment ce petit ?"

Oui parce que bon...Rocky est et ne restera qu'un surnom. Ce que les futurs parents ont bien du mal à intégrer d'ailleurs. Et oui...à force de l'appeler Rocky depuis bientôt 9 mois...nos langues fourchent encore un peu, lorsque l'on s'adresse à lui.

Depuis de nombreuses années, un prénom masculin me plaisait beaucoup. Entendu dans une série française, j'avais toujours plaisanté en l'annonçant comme le prénom de mon futur fils. Lorsque j'ai rencontré le futur papa, je lui avais confié ce choix et il l'avait trouvé super mignon. Bon, on ne se connaissait que depuis 1 mois mais on avait le prénom de notre futur enfant. :-)

Et puis la petite crapule s'est niché dans mon ventre, et l'on a fait une belle bourde. On a partagé notre liste d'idées de prénoms avec notre entourage. Et là...nos pré-choix (dont notre favori) ont été jugés, et les remarques ont quelque peu déstabilisé nos certitudes. Les semaines ont passé, et si le prénom féminin était trouvé, celui masculin posait souci. Les futurs parents n'étaient plus d'accord. Impossible de trouver un prénom qui convienne à l'un comme à l'autre. Et puis le futur papa était persuadé qu'il allait avoir une fille...

Et le jour de la découverte du sexe s'est annoncé. En sortant du cabinet, nous marchions, main dans la main, vers notre bureau quand :
Moi "Et pour le prénom on fait quoi ?"
Lui "Ben...et pourquoi pas Tom après tout ? Il te plait, il me plait...l'avis des autres, on s'en fiche non ?"

Et là...le choix m'a semblé évident. Notre fils s'appelera Tom. Mon prénom fétiche depuis une bonne dizaine d'années.

Au pire on peut toujours ajouter Rocky en deuxième prénom. :-)

jeudi 7 mai 2009

Dates et symboliques

Je crois que chaque future maman a ses dates fétiches. On sait que notre bébé ne choisira sans doute pas cette date là...mais si cela devait être le cas, ce jour là aura une symbolique supplémentaire. Voici les nôtres :

- le 16 mai. Pourquoi le 16 ? Parce que nous fêterons nos 9 mois de mariage. Et quand on sait que mon test de grossesse a été fait le 16 septembre, lors de notre premier mois de mariage...on se dit que la symbolique serait quand même magique.
- le 18 mai. Pourquoi le 18 ? Pour deux raisons en fait. La première est qu'à cette date, la fille de ma coach fêtera ses 1 an. Et quand on sait que ma coach devait accoucher le 31 mai 2008... Et puis, il y a une autre raison. Le 18 est une date fétiche dans ma famille : mon grand-père maternel est né un 18 octobre, mon père un 18 novembre et moi...un 18 août. Ca me toucherait beaucoup que mon fils poursuive cette tradition un peu spéciale.
- le 29 mai. Pourquoi le 29 ? Parce que c'est le jour de l'anniversaire de mon Bisounours. Elle a toujours été un ange gardien pour moi, alors je me dis que si je devais accoucher ce jour là, je sais qu'elle sera d'une manière ou d'une autre à mes côtés. Comme toujours.

Et puis, au mois de mai, il y a le festival de Cannes. La tradition futile du papillon. J'adore m'y rendre, pour quelques heures ou quelques jours. Sentir l'effusion de la ville, le monde qui grouille, les rumeurs qui enflent. Depuis une dizaine d'années, c'est mon rendez-vous glamour à moi. Alors si mon fils devait débarquer pendant le 62ème festival...

M'enfin, dans tout ça, c'est Rocky qui décide. Il ne nous reste qu'à être patient ! 

mardi 5 mai 2009

Question d'équilibre

Avant de poster quelques images de mon bidou, je voulais rendre hommage à deux grandes aventurières des temps modernes. Deux jeunes femmes qui n'ont pas hésité à braver une véritable montagne (5 étages sans ascenceur, vous appelez ça comment vous ?) pour nous rendre visite, à Rocky et moi. Et qui en plus, ne sont pas venues les mains vides. Et comme le dirait une copine de chablis, ça, ça s'appelle la classe américaine.

Mon bisounours d'abord, qui a gâté la petite crapule d'un joli doudou et d'une boule à neige. Et d'une grosse boîte de chocolats, tout simplement divins. Et puis ma coach, qui comme vous le pouvez le constater, propose aussi ses cours à domicile. Non contente de venir avec sa merveille (rien que pouvoir admirer sa fille est déjà un cadeau en soi), elle a offert à Rocky 2 jolis tasses.
Merci les filles, votre visite a été une véritable bouffée d'oxygène.

Et puis, rendons à César ce qui appartient à César...si cette visite a eu lieu, c'est aussi grâce au futur papa, qui a organisé tout ceci derrière mon dos. Merci mon chéri.

Merci aussi à une amie de ma maman, qui nous a déjà offert un doudou et un ensemble en taille 3 mois pour notre fiston. Merci à elle et son mari.

Bon et ce bidou alors ? Et bien...il commence à défier les lois de l'apesanteur. Et en comparant avec celles du mois dernier, pas de doute : Rocky se prépare à la catégorie poids lourds ! Le voici de face, et de profil.

Le futur papa se moque constamment de moi, quand il m'arrive de perdre l'équilibre...il est marrant lui ! C'est pas de ma faute si ma prise de poids s'est localisé en un seul et même endroit...mon bide ! (bon et mes seins aussi :-) )

dimanche 3 mai 2009

La voie est libre !

Aujourd'hui est un grand jour. Aujourd'hui...notre petit Rocky sort de la zone de prématurité. Ce qui signifie que si Môsieur souhaite nous rejoindre dans une heure, un jour ou une semaine...et bien la voie est libre. Dans mon ventre, notre fils est fin prêt. Ces prochaines semaines, il va se faire du gras...mais en ce qui concerne ses organes, ils sont opérationnels...si je puis dire.

Alors hier, pour fêter ça, nous sommes allés chez Aubert solder les indispensables de notre liste : le tire-lait et le doseur de lait en poudre, le cale-bébé et l'attache-sucette (totally "yellow-addict mama") et la fameuse poubelle à couches (rebaptisée "la copine de Wall-E" par le papa). Merci la contribution du futur papi qui nous a donné un coup de main !

Aujourd'hui est aussi le jour où le geôlier va enfin pouvoir lâcher du lest. Evidemment, le Marseille-Cassis m'attendra. Rocky a comme qui dirait pris ses aises, et mon ventre ne me facilite pas les
déplacements. M'enfin...il y a des moments que j'adore. Comme hier après-midi, attablée à une table de fast-food, une groupe d'adolescentes m'interpellent : "Madam' ! Madam' !"
Moi "Oui ?"
Une des jeunes filles "Vous êtes trop trop belle !"
Moi (rouge écarlate et immense sourire aux lèvres) "Merci mademoiselle."

J'aime mon ventre, et j'en profite tant qu'il en est encore temps !