dimanche 15 février 2009
C'est notre perle rare
Par Le Papillon, dimanche 15 février 2009 à 14:57 :: Le mode de garde
Sans doute le casse-tête principal de la grossesse : le mode de garde. Le plan de table du mariage, à côté, c'était peanuts.
Bon, côté crèches, le terrain avait été balisé. A part relancer avec soin chaque établissement tous les mois, nous ne pouvions rien faire de plus. Mais chacun m'avait bien fait comprendre : "ne comptez pas sur nous...ce serait totalement illusoire !"
Alors, bon gré mal gré, nous nous sommes tournés vers les assistantes maternelles. Avec bien peu d'envie au départ, il faut l'avouer. J'ai obtenu le fichier des "ass mat" agrées du 4ème et 5ème arrondissements, et avec soin, j'ai placé toutes ces personnes sur une carte, et appeler chacune d'entre elles, en commençant par les plus proches de notre domicile. Et là surprise : on se rend compte que trouver celle qui sera disponible en septembre 2009, pour une place sur 5 jours par semaine et 9 heures par jour...relève d'un véritable miracle. Péniblement, nous réussirons à obtenir 4 rendez-vous, sur au moins une cinquantaine de coups de fil.
Et le premier rendez-vous nous assomme : la jeune femme est professionnelle, bien que peu chaleureuse...mais les tarifs sont exorbitants. Travailler avec elle reviendrait à lui verser un salaire de presque 600€ par mois...aide incluse. Gloups.
Le rendez-vous suivant nous laisse pantois. La dame, plutôt gentille quoique légèrement dépressive, nous propose un contrat sur moins de semaines par an : en plus de ses 5 semaines de congés payés, elle prendra quelques semaines de congés sans solde. L'avantage pour nous est que le salaire mensualisé sera moindre. Mais ses méthodes nous font peur : elle prétend faire la sieste avec le bébé dans son lit ?!
Légèrement dépités, nous commençons à étudier la possibilité que je me mette à temps partiel à la rentrée, pour ne travailler que 4 jours par semaine. Le mode de garde nous reviendrait moins cher, et puis...je pourrais passer une journée de plus avec notre bébé. Certes, je perdrai de l'argent. Mais la vie est faite de choix, et le mien est de passer un peu de plus de temps avec mon enfant. Pourquoi gagner de l'argent pour le donner à une nounou ? Surtout que ma DRH semble d'accord...
Nous acceptons de rencontrer une maman qui travaille sur 4 jours, et à 4 minutes de la maison. Et là, le rendez-vous se passe de manière différente des autres. Déjà, ses enfants nous accueillent, nous disent bonjour et tiennent à nous faire la bise. Nous apprécions beaucoup. Puis, cette "ass mat", au lieu de partir dans un discours de présentation interminable, ne dit rien. Elle nous écoute, le visage un peu fermé, poser nos questions. Voyant que nous sommes sérieux, le climat se détend. Elle nous explique son fonctionnement, nous montre sa maison, et je me sens bien, ici. J'imagine Rocky dans ses bras, et je me sens apaisée. Je regarde le futur papa, il sourit. Son mari rentre, nous serre la main, discute avec nous. Tout semble tellement simple !
Sur le pas de la porte, nos regards en disent long. Quelques jours plus tard, un concours de circonstance nous apprendra que Murielle (c'est son nom) est lorraine. Et là, mes propres racines de fille de l'Est (je suis lorraine par mon père) ont parlé : c'est elle, évidemment !
Engagement réciproque signé cette semaine. Et puis, si une place en crèche se libère...
Je crois que quand on a trouvé la perle rare, faut pas la remettre l'eau non ?
Bon, côté crèches, le terrain avait été balisé. A part relancer avec soin chaque établissement tous les mois, nous ne pouvions rien faire de plus. Mais chacun m'avait bien fait comprendre : "ne comptez pas sur nous...ce serait totalement illusoire !"
Alors, bon gré mal gré, nous nous sommes tournés vers les assistantes maternelles. Avec bien peu d'envie au départ, il faut l'avouer. J'ai obtenu le fichier des "ass mat" agrées du 4ème et 5ème arrondissements, et avec soin, j'ai placé toutes ces personnes sur une carte, et appeler chacune d'entre elles, en commençant par les plus proches de notre domicile. Et là surprise : on se rend compte que trouver celle qui sera disponible en septembre 2009, pour une place sur 5 jours par semaine et 9 heures par jour...relève d'un véritable miracle. Péniblement, nous réussirons à obtenir 4 rendez-vous, sur au moins une cinquantaine de coups de fil.
Et le premier rendez-vous nous assomme : la jeune femme est professionnelle, bien que peu chaleureuse...mais les tarifs sont exorbitants. Travailler avec elle reviendrait à lui verser un salaire de presque 600€ par mois...aide incluse. Gloups.
Le rendez-vous suivant nous laisse pantois. La dame, plutôt gentille quoique légèrement dépressive, nous propose un contrat sur moins de semaines par an : en plus de ses 5 semaines de congés payés, elle prendra quelques semaines de congés sans solde. L'avantage pour nous est que le salaire mensualisé sera moindre. Mais ses méthodes nous font peur : elle prétend faire la sieste avec le bébé dans son lit ?!
Légèrement dépités, nous commençons à étudier la possibilité que je me mette à temps partiel à la rentrée, pour ne travailler que 4 jours par semaine. Le mode de garde nous reviendrait moins cher, et puis...je pourrais passer une journée de plus avec notre bébé. Certes, je perdrai de l'argent. Mais la vie est faite de choix, et le mien est de passer un peu de plus de temps avec mon enfant. Pourquoi gagner de l'argent pour le donner à une nounou ? Surtout que ma DRH semble d'accord...
Nous acceptons de rencontrer une maman qui travaille sur 4 jours, et à 4 minutes de la maison. Et là, le rendez-vous se passe de manière différente des autres. Déjà, ses enfants nous accueillent, nous disent bonjour et tiennent à nous faire la bise. Nous apprécions beaucoup. Puis, cette "ass mat", au lieu de partir dans un discours de présentation interminable, ne dit rien. Elle nous écoute, le visage un peu fermé, poser nos questions. Voyant que nous sommes sérieux, le climat se détend. Elle nous explique son fonctionnement, nous montre sa maison, et je me sens bien, ici. J'imagine Rocky dans ses bras, et je me sens apaisée. Je regarde le futur papa, il sourit. Son mari rentre, nous serre la main, discute avec nous. Tout semble tellement simple !
Sur le pas de la porte, nos regards en disent long. Quelques jours plus tard, un concours de circonstance nous apprendra que Murielle (c'est son nom) est lorraine. Et là, mes propres racines de fille de l'Est (je suis lorraine par mon père) ont parlé : c'est elle, évidemment !
Engagement réciproque signé cette semaine. Et puis, si une place en crèche se libère...
Je crois que quand on a trouvé la perle rare, faut pas la remettre l'eau non ?