Le bébé du papillon

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Tom est né il y a 7 jours

mardi 28 avril 2009

Mon premier faux travail

Des contractions, j'en ai tous les jours. Une quinzaine en moyenne. Jamais franchement douloureuses, toujours irrégulières. Elles m'accompagnent depuis le mois de décembre.

Mais hier soir, elles étaient plus nombreuses, plus douloureuses. Au bout de 2 heures, je me décide à les compter. Et là, armée d'un carnet et de mon portable, je me rends compte qu'elles sont plus que précises : elles durcissent mon ventre toutes les 4 mns, avec une régularité sans faille.

Au bout de 45 mns, je gobe sagement 2 spasfons (mon meilleur ami à moi) et les contractions se calment. Elles continueront pendant 2 heures, toutes les 10 mns. Et j'arriverai enfin à trouver le sommeil.
Ce matin, les contractions sont là, mais frappent de manière anarchique. Pas de souci à se faire donc.

M'enfin, mine de rien, tout ça m'a fichu la pression. Alors que le futur papa a gardé son calme légendaire (m'est d'avis que celui-ci se drogue en cachette, c'est pas possible d'être toujours aussi zen), je nous voyais déjà courir avec les valises vers la maternité, le coeur palpitant...

Bon je vous laisse, j'ai des enveloppes à finir moi. :-)

dimanche 26 avril 2009

Le point commun entre un vampire et une femme enceinte ?

Non...ce n'est pas Robert Pattinson (le héros de Twilight) qui affole nos hormones (quoique). Le point commun se situe plus au niveau du sang. Mais pourquoi me direz-vous ?

Parce qu'on ne s'imagine pas à quel point le corps d'une femme enceinte peut changer. Et pas seulement de l'extérieur. En moyenne et sur 9 mois, une future maman augmente son volume d'eau de 2 litres...et son volume sanguin d'1 à 1,5 litre. Mais où va tout ce sang en plus ?

Ben parfois ça pête. Quand tu te mouches un chouïa trop fort, ton kleenex peut devenir très flippant...surtout pour la douillette que je suis. Quand tu te brosses les dents de façon trop énergique, tu ressembles à un méchant dans Buffy contre les vampires. Et le pire...c'est quand parfois, tu as un goût de sang dans la bouche et que tu ne comprends pas pourquoi. Tu craches déposes de la salive sur ton kleenex et là tu comprends qu'une gencive a encore rendu l'âme.

Beurk. Alors quand ça m'arrive, je gobe un mentos aux fruits. Et j'attends que ça passe.

Le sang va ailleurs aussi. Mais par souci de mon lectorat, je tairai les détails les plus scabreux. Les mamans comprendront. :-)

mardi 24 février 2009

Hips !

Dimanche, il est presque minuit, je commence à sombrer dans le sommeil quand...Rocky se manifeste d'une façon bizarre. Au lieu des habituels coups, je sens comme une pulsation régulière. Cela ressemble à un battement de coeur, comme si son petit corps sursautait à l'intérieur de mon ventre.

Les larmes aux yeux, je me retourne vers le papa, lui prend sa main, la pose sur mon ventre et lui annonce fièrement "ton fils a...le hoquet".

Très rapidement, je sens que la nouveauté ne plait pas...mais alors pas du tout à la crapule. Entre chaque hoquet, monsieur frappe de toutes ses forces, se tortille, gesticule...s'énerve en fait. Et là, je commence moi-même à me sentir mal, pour lui. Je devrais être soulagée, le hoquet prouve que sa croissance se déroule bien, mais rien n'y fait, je le sens énervé et cela me contrarie. Les minutes sont longues, j'aimerai le prendre moi, ce maudit hoquet !

5 bonnes minutes plus tard, le hoquet disparait, notre bébé se calme. Et moi avec. Les bras de Morphée nous tend les bras à tous les 2.

C'est donc ça, l'instinct maternel ? :-)

mardi 23 décembre 2008

I love my utérus contractile

J'ai eu beau passer le week-end allongée comme un légume sur mon capané...les contractions n'ont pas cessé. Parfois totalement indolores, parfois juste désagréables...et parfois franchement douloureuses. Je peux vous assurer que voir votre bide se transformer en pierre, ben ça fait bizarre. Je rappelle au lectoral que je n'ai jamais eu d'abdos digne de ce nom. :-)

Lundi soir, nous récupérons mes analyses, et évidemment, ni le futur papa ni le papillon n'arrivent à déchiffrer quoi que ce soit. La secrétaire de mon gynéco me conseille d'aller aux urgences les faire lire, faute de médecin disponible. Nous voici donc de nouveau aux urgences de la maternité, au milieu de femmes prêtes à accoucher.

Et là, avec mon dossier sous le bras, je ne peux m'empêcher de me demander "mon ventre va-t-il devenir aussi gros que les leurs ???"

Pas le temps de cogiter car une nouvelle sage-femme me reçoit. Les analyses étant normales, on m'installe un appareil de monito sur le bide, pour surveiller un peu ces fameuses contractions. Et en effet, au bout d'une heure, on constate que j'ai bien des contractions. Mais pas de col modifié.

Retour donc à la case départ : repos, spasfon, magnésium et serrage de dents. J'ai ce qu'on appelle un utérus contractile. Tous les utérus se préparent au grand jour. Disons que le mien prend juste son rôle un peu trop à coeur. :-)

dimanche 21 décembre 2008

Champagne, vagues et cie

Il y a d'abord eu des petites bulles. Un mélange de gratouillis, de bulles qui éclatent, le tout à la surface de la peau. Je me suis longuement demandé si mes intestins ne me jouaient pas des tours...mais non. C'était trop bas dans mon ventre.

Ces bulles ont rythmé mes journées pendant 10 jours. Et puis elles ont disparu. Me laissant tristement seule. Oh...ça n'a pas duré longtemps. Rapidement, ce sont les vagues qui ont pris place. Comme si la Méditerranée venait lécher mon bidou. Elles partaient de n'importe où de mon ventre, en bas, à gauche, à droite. Là encore, il m'était difficile de réaliser la provenance de ces manifestations.

Et lundi matin, il devait être 11h00, j'étais plongée dans mon travail, quand j'ai senti une grosse pulsation. Comme si mon coeur avait migré vers mon bas ventre, et qu'il se réveillait après une longue sieste. Un coup, un seul. J'ai touché mon bas ventre, bêtement, et j'ai compris. Ca, ça n'était ni mes intestins, ni autre chose. C'était lui/elle.

Le soir même, alors que j'étais allongée sur mon canapé, les petits...tout petits coups ont repris. En cascade. Et ça n'a plus cessé depuis. Certains jours Rocky se fait discret, d'autres moins. Rocky aime se manifester quand son père parle de foot, quand sa mère surfe sur le net ou tout simplement quand ils profitent d'être face à leur sapin à 2 et demi.

Et puis il/elle n'a jamais été aussi remuant que le jour de mes fameuses contractions. Comme s'il/elle avait voulu rassurer sa môman. :-)

jeudi 18 décembre 2008

Première frayeur

07h45 et mon homme me réveille comme à son habitude. Tiens j'ai mal au bide. Comme ça, au réveil ça ne m'était jamais arrivé. M'enfin, ça va bien passer. J'engloutis mon petit-déj mais rien n'y fait. J'ai toujours mal au ventre. Il est tout dur. Ces douleurs me rappellent celles que je ressentais, ado, quand mes règles allaient arriver. Mon homme me demande de me reposer. Je partirai au travail quand je me sentirai mieux.

Une heure de repos, une douche et un taxi plus tard, je suis à mon poste. Mais les douleurs ne passent pas. Elles vont, elles viennent, comme des vagues lancinantes. L'heure de déjeuner est intenable. Je me décide à appeler mon gynéco. Qui me demande de filer dare-dare aux urgences de la maternité.

Entre deux futures mamans aux bides prêts à exploser, une sage-femme me reçoit. Examine mon col, qui n'a pas bougé. Ce que je vis, ce sont des contractions. Voilà. A force de me demander à quoi cela pouvait ressembler...ben j'ai été fixée. :-)
Consignes à suivre dès à présent : m'allonger quand elles surviennent. Me reposer le plus souvent possible. Gober bien sagement mes cachetons de Spasfon. Et filer dans un labo vérifier que je ne couve pas une infection urinaire. Ce genre d'infection provoque des contractions comme je viens d'en vivre.

A part ça, Rocky se porte comme un charme. La sage-femme m'a fait écouter son coeur au doppler...même le futur papa, caché derrière la porte du bureau a pu l'entendre !

Ben dites...si c'est ça des contractions...ça promet pour le jour j. :-)

mercredi 12 novembre 2008

Le haricot prend place...

...je confirme.

Vous voyez la jolie chose à votre gauche ? Et bien c'est l'impression que le haricot me donne. :-)

Pourtant, rien en vue si je me pose, en culotte et de profil, devant ma glace. Par contre...si j'ai le malheur de :

* me mettre sur le ventre dans mon lit
* me mettre mes chaussettes debout en pliant mes jambes vers mon ventre
* m'asseoir comme une masse sur une chaise
* me plier en avant sur mon bureau

Alors là...le haricot est pas ok. Son nid a du prendre une telle place que des douleurs m'assaillent, et que pour les calmer, il ne me reste plus qu'à m'étendre sur le dos. Je vous raconte pas ma position super distinguée à mon bureau, genre "j'ai mangé une délicieuse choucroute ce midi et maintenant je digère". :-)

Le haricot sera prié de commencer à se développer hors de ma cavité abdominable. D'un, ça me soulagera. De deux, mes collègues devineront mon état et arrêteront de se poser des questions sur mes crises de larmes parfois déroutantes.

Saloperies d'hormones ! :-)

mardi 28 octobre 2008

Contre toute attente

Je n'ai pas la chance d'avoir un métabolisme "kate mossien". Je suis plutôt dans le clan de celles qui prennent 500grs en reniflant un éclair au chocolat. L'idée de la grossesse m'effrayait sur pas mal de niveaux, mais celui du poids figurait en bonne place. Moi, la boulotteuse de sucre devant l'éternel, celle qui se frustre depuis 27 ans...risquait le lâchage pendant ces 9 mois...où souvent tout est permis à une future maman.

Ce dimanche, je suis entrée dans mon 3ème mois de grossesse. Le moment ou jamais de commencer à regarder son poids de plus près. Et là...mes soupçons de ces dernières semaines se sont confirmés. Au lieu de prendre du poids...j'en ai perdu. Perdu. Pesant 55 kgs à mon retour de Sicile (mon poids de forme retrouvé après le stress du mariage grâce aux pâtes aux aubergines), je suis descendu jusqu'à 52.5 kgs (poids lors de mon rendez-vous chez le gynéco début octobre). Depuis, j'ai pris 500 grs...dans les nichons principalement. :-)

Pour vous dire, une grande partie de mes pantalons ne me vont plus. Pourtant, je ne me prive pas...je n'ai juste pas faim. Les nausées m'ont coupé l'appêtit. J'arrive à m'alimenter normalement le midi (Dieu merci !) mais le soir...c'est difficile. Hier soir, j'ai même réussi à rendre mon déjeuner. :-(

Il y autre chose de surprenant : mes envies. Je pensais qu'enceinte, ce serait un festival de sucreries en tout genre. Et bien pas du tout. Les vitrines des boulangeries me laissent de glace. Je rêve (quand j'ai faim) de fromages qui puent...de tartares de la place Sébastopol...de sushis avec des oeufs de lump dessus... Tout ce qui m'est interdit en somme. C'est assez incroyable comme une femme change pendant une grossesse.

Sinon...j'attends toujours le moment béni où mes cheveux et ma peau vont resplendir de santé... Pour le moment, c'est surtout cheveux ultra gras et dos constellé de petits boutons disgracieux...qui me rappellent mon adolescence...

Où est mon album d'Ace of Base ??? :-)

vendredi 10 octobre 2008

Oh my boobs !

Voici le premier symptôme de la grossesse par excellence : la transformation radicale de vos seins. Assez impressionnante quand on ne s'y attend pas. :-)

Là encore, pendant les 4 premières semaines, c'est le calme plat. Je les sens bien un peu plus douloureux qu'à l'accoutumée, mais leur taille n'a pas bougé. Et c'est dans la fameuse 5ème semaine, qu'un drôle d'évènement survient. Un soir, je retire mon soutien-gorge...et j'ai l'impression que mes seins vont tomber à terre. Sous l'effet de l'attraction terrestre, des douleurs apparaissent. Je me tourne vers mon mari et lui demande "ils n'auraient pas un peu grossi ?"

Son regard répond à ma question. :-) Mes seins ont pratiquement doublé de volume, comme ça, sur une journée. J'ai la chance d'avoir plusieurs soutiens-gorge de taille différente : je peux donc utiliser ceux qui auparavant m'allaient un tout petit peu trop grands.

Je garde un soutien-gorge nuit et jour : sans ça, mes seins me font trop mal...

Mais je ne devrais pas tarder à me renseigner sur des pièces mieux adaptés...les souvent peu sexy mais fort pratiques soutiens-gorge d'allaitement...

mercredi 1 octobre 2008

Ah tu voulais du symptôme ?!

Ben tu vas être servie ma grande. :-)

Moi qui ait pû crâner pendant 4 semaines que non...vraiment...à part quelques tiraillements dans le bas ventre, je ne ressentais pratiquement aucun symptôme...j'aurai mieux eu fait de me taire.

Ma 5ème semaine aura démarré sous le signe des nausées matinales. La veille, nous avions fêté la crémaillère d'un ami. Pour refuser le punch maison sans attirer les soupçons, j'ai prétexté une rhinite et un traitement sous antibiotiques. Je me consolais en pensant à mon réveil du lendemain...pour une fois que tu n'auras pas une gueule de bois !

Hé...belle erreur. Dès mon réveil, j'ai l'impression d'avoir passé ma nuit à siroter de la vodka pomme. Ajoutons à ça des douleurs beaucoup plus intenses au niveau de mon bas ventre, une fatigue extrême et le tableau est dressée : une mamie grabataire aurait plus d'énergie que moi.

Ce matin, j'ai du sortir pour un rendez-vous et j'ai failli tomber dans les pommes plusieurs fois. Une dame qui m'a bousculé à l'entrée du métro a failli recevoir mon petit déjeuner sur sa veste. Je me suis enfin décidée à écouter les conseils de Phinette, une de mes copines virtuelles, et je me suis procurée du Nux Vomica. C'est un traitement homéopathique qui est censé soulager les nausées de la grossesse. J'espère que cela marchera pour moi.

Sinon, il me reste le coca light. J'en suis à 2 litres par jour...ça s'arrête quand les symptômes du premier trimestre ? :-)