Le bébé du papillon

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Tom est né il y a 7 jours

jeudi 1 avril 2010

Rencontre Parents/Professionnel - 2ème rendez-vous

Cette rencontre avait pour thème : "le cadre et les limites pour l'enfant ? comment et pourquoi ?"

Autant la dernière rencontre fut incompréhensible, autant cette rencontre là m'a semblé claire comme de l'eau de roche. Le fait d'être seule et disponible a dû aider à ma concentration. ;-)

Le psy a démarré la session en présentant les 3 rôles type que l'on peut jouer avec son enfant : le premier, dit militaire, composé d'un père autoritaire et d'une mère passive. Le deuxième, dit libertaire, composé de parents totalement permissifs et légèrement démissionaires. Et le dernier...(où j'ai pensé très fort "mon Dieu ce type me connaît personnellement")...dit le scénario gentil, avec une mère étouffante et gâteuse.

Sans surprise, on apprend qu'aucun de ces scénarios n'est positif pour l'enfant. Que les limites sont nécessaires, et qu'il faut les appliquer de manière raisonnée et raisonnable. Nous avons passé un long moment à différencier le pouvoir de l'autorité. Et les punitions des sanctions.

Et surtout, nous avons compris que, pour donner des limites à son enfant, il faut avant tout prendre sa place de parent. En ayant confiance en sa personne propre, en ses capacités, en son relationnel avec autrui.

La séance s'est clôturée par des pistes pratiques pour sanctionner sans punir, qui a fait écho
au troisième atelier de communication familiale.

Hum. Qui a dit qu'être parent c'était simple ???

mardi 30 mars 2010

Et il grandira à son image...

Tom a été très gâté le jour de son baptème. Des bijoux, comme 2 jolies croix et une gourmette. Des jouets, comme un magnifique cheval en bois. De la vaisselle délicate. Des fringues, comme un superbe ensemble Adidas (baskets comprises !!!). De l'argent aussi, pour son petit compte.

Mais il y a un cadeau qui nous a particulièrement touché. Un geste très symbolique, très beau. C'est le parrain qui en a eu l'idée. L'idée d'offrir à Tom un olivier. Un petit olivier, qui grandira avec lui. Pour l'instant, il est planté dans le jardin de Mamoune, l'arrière grand-mère paternelle de Tom.

Je ne sais pas quel sera son parcours. S'il sera planté un jour dans notre propre jardin. Si Tom l'emportera avec lui dans sa maison d'adulte. Mais ce que je sais aujourd'hui, c'est que ce geste nous a beaucoup touché. Et nous l'en remercions encore ici aujourd'hui.

Sinon, depuis son baptème, Tom mange avec de la porcelaine et une cuillère en argent...vous croyez qu'il puisse prendre la grosse tête ??? :-)

(Et pour les amatrices de bonnes bouilles, de nouveaux clichés par ici !!!)

dimanche 28 mars 2010

Les premiers bisous de Tom

Faut dire que côté bisous, Tom s'y connaît...c'est pas comme si sa mère le bécotait toute la journée. ;-)

Les premiers bisous, Tom m'en faisait, si je les lui demandais en présentant ma joue. Des bisous baveux, la bouche grande ouverte contre mon visage. Quand monsieur était disposé hein !

Et puis un matin, je le portais au bras, il m'a pris la visage entre ses petites mains, et il m'a fait un gros bisou. Sa tête s'est blotti contre mon cou, et je n'ai pas pu retenir mes larmes. Le guimauve power avait pris possession de mon corps, malgré le rappel à l'ordre de mon mari : "mais comment veux-tu qu'il interprète tes pleurs, quand il te fait un câlin ???"

Depuis, Tom me fait des petits bisous-twilight, comme je les appelle, car ses petites quenottes mordent parfois mes joues. Comme ce matin, aux bébés nageurs : j'avais laissé Super Papa démarrer la session avec son fiston, en tête à tête. Au bout d'un quart d'heure, Tom me tend ses bras, depuis le bord du bassin. Je le rejoins dans l'eau, le prend dans mes bras, il me sourit et me donne un gros poutou...

et mon coeur de mère s'est mise à fondre...

jeudi 25 mars 2010

Ca change quoi de devenir mère ? (épisode 3)

- Avant, tu ouvrais grand la bouche quand tu te mettais du mascara. Maintenant, tu ouvres grand la bouche quand tu donnes à manger à ta progéniture. Allez comprendre pourquoi, je ne m'explique pas ce phénomène, mais c'est assez magique : ma bouche s'ouvre toute seule quand la cuillère approche Tom.
- Avant, quand tu croisais une mère accompagnée d'un enfant hurleur, tu ne pouvais t'empêcher de la juger, de te dire "ouh là, moi mon enfant ne fera jamais un scandale pareil ! Mais quelle honte !". Maintenant...tu la regardes avec des yeux de cocker, tu lui fais un sourire réconfortant et tu lui sussures un petit "ça ira mieux demain Madame !" (expérience vécue il n'y a pas plus tard que la semaine dernière, dans le tramway ;-) ).
- Tu penses à autre chose qu'à ta petite personne. Je veux dire, avant quand je me levais, je pensais à mon petit-déjeuner. Maintenant, je pense à Tom, à son change, à son bib. Je déjeune bien plus tard. Quand je reçois le catalogue des Aubaines (les Redoute-addict me comprendront), je file droit vers la page des enfants avant de regarder celles des femmes. Quand on parle de vacances, de voyages, j'essaie toujours de me visualiser ce qui serait le plus intéressant pour Tom. Et c'est ça pour tout...
- Tu comptes te faire tatouer "culpabilité" sur la fesse gauche. Parce qu'une mère, ça culpabilise toujours un peu. En terme d'alimentation, de garde, d'éducation...on traine toutes notre lot de doutes et de remises en question.

Pis c'est pas notre copine la Badinter qui va nous aider à nous sentir mieux dans nos pompes hein...

mardi 23 mars 2010

Ode à mon sack'n seat

Toi, qui se place sur n'importe quelle chaise. Toi, qui se lave facilement en machine. Toi, qui ne prend pas plus de place qu'un simple portefeuille dans un sac.

Toi, qui n'est même pas cher. Toi, qui se fixe en 3 secondes avec l'aide de 2 clips. Toi, qui me permet de déjeuner n'importe où en compagnie de mon Tommy, sans m'encombrer d'une poussette.

Oh oui, toi,
mon sack'n seat, je t'aime d'amour. Tu es une véritable trouvaille, que chaque mère devrait avoir dans sa besace !

Et non, ce billet n'est pas sponsorisé, je voulais juste vous parler de ce petit bout de tissu, tout simplement génial. Je suis même certaine que les mamans couseuses peuvent se le reproduire !

Et pour les curieuses...tonton Corse nous a fait parvenir ses clichés du baptème, et vous pouvez les visionner ici !

dimanche 21 mars 2010

Une si belle journée...

Tom est officiellement entré dans la grande famille du Seigneur aujourd'hui. Habillé de blanc, beau comme un prince, il a régalé l'assemblée de ses sourires, de ses rires et de son charme. Pas un pleur, pas un cri n'a ponctué la bénédiction et les prières.

La cérémonie fut belle, légère et drôle, à l'image de notre Diacre. Tom était entouré de sa famille, des gens qui l'aimaient. Le parrain était fier comme un pape, la marraine très émue lors de sa lecture.

Le repas fut bon. La table était fleurie et colorée, à l'image du printemps qui s'annonce. Tous étaient là pour profiter de Tom, et personne n'a été déçu : malgré la fatigue, le bruit, le monde, il a passé sa journée à sourire, à gazouiller (beaucoup !) et à charmer ses voisins de table.

J'aurai aimé vous faire partager quelques photos, mais nous n'en avons prise aucune. Il va falloir attendre les clichés du Tonton Corse, et dès que possible, je créerai une galerie spéciale.

En attendant, voici quelques photos récentes, qui viennent clôturer la galerie des 10 mois...

10 mois. Déjà. Le temps n'a jamais passé aussi vite qu'en compagnie de mon bébé.

jeudi 18 mars 2010

Alors ce baptème ?

Autant la prépa du mariage nous avait semblé longue et fastidieuse...autant, pour le baptème...ce fut mission impossible pour contacter la moindre personne.

Après une trentaine d'appels, de messages laissés à des paroissiens sourds...une voie familière me contacte, pour me prévenir que ce sera le Diacre Roger qui célèbrera le baptème de Tom.

Le Diacre Roger, nous le connaissons fort bien, puisque c'est lui-même qui a célébré
notre propre mariage. Ces derniers mois, nous l'avions déjà recroisé, mais pas que pour des moments heureux. En quelque sorte, il est devenu le Diacre de la famille.
Alors qu'elle ne fut pas notre joie d'apprendre que Tom, cerise sur notre pièce montée, sera lui-même baptisé par ses soins... Nous l'avons donc rencontré, et discuté rapidement de la cérémonie, des textes à choisir.

En apprenant que Super Papa avait été lui-même baptisé en l'église Saint-Michel, il a tenu à ressortir de vieux registres...pour retrouver les signatures du 28 mars 1982. Ce fut très émouvant de lire ces quelques lignes...

En tout cas, tout est prêt. Les faire parts ont été envoyés, évidemment. Le restaurant réservé, les fleurs commandées. Les menus et marque-places n'attendent qu'à être placés. Nos tenues sont prêtes. Les dragées seront récupérés ce soir. Le coiffeur et l'esthéticienne, ce sera pour samedi. Ne manque que le choix des textes, car les futures lectrices s'impatientent. ;-)

Ce que j'ai hâte de voir mon fils habillé de blanc, entouré de son parrain, de sa marraine, entrer dans la grande famille du Seigneur.

mardi 16 mars 2010

Communication familiale - 7ème rencontre

Cette septième et dernière rencontre n'avait pas vraiment de thème, c'était plus une sorte de révision finale.

Ces 2 derniers mois ont filé à une vitesse incroyable. Chaque semaine a été rythmée par un nouvel atelier, et chaque séance m'a grandi davantage. Ces 2 heures hebdomadaires, cette bulle de non-jugement, ces échanges libres et décomplexés, ont eu un effet magique sur moi. Un peu comme si l'on mettait des mots, une théorie, sur quelque chose que je sentais au fond de moi, mais sans savoir le décrire.

Autour d'une tisane à la cannelle, nous avons parlé. De nos peurs, de nos doutes. D'expériences positives vécues grâce aux nouvelles habiletés. Et de moments douloureux, parce que parfois, l'habileté nous échappe.

L'animatrice nous a donné des ressources bibiographiques intéressantes. Et nous a rassuré, car un atelier "piqûre de rappel" sera sans doute organisé pour juin.

Ce qui est assez drôle dans tout ça, et cela s'est confirmé en l'échangeant avec d'autres mamans, c'est que ces ateliers ont remué beaucoup de choses en nous. Chacune en est ressorti différente.

Pour ma part, à chaque fin d'atelier, j'avais très envie de me ruer dans une boulangerie et me gaver de chocolats. Ou comment combler un manque affectif...

dimanche 14 mars 2010

Taguée !

Un dimanche soir banal. Tommy dort, Super Papa mate du foot. Et si j'allais surfer sur mes blogs préférés...

...et me recevoir une belle bouffée d'amour virtuel. ;-)
Et voui, j'ai été taguée ! Mais pas par n'importe qui...par Madame
Chenille-Papillon herself ! (Je ne vous la présente plus, vu que je parle d'elle dans pratiquement tous mes posts, tellement je kiffe sa gentillesse, ses écrits et ses pensées.)

Elle
m'a attribué le prix "Le lemonade stand award", décerné à des bloggers qui font preuve de bonne attitudes et/ou de gratitudes. (mais heu...vous avez oublié ma propension à la guimauve attitude ou quoi ?!)

Les règles pour continuer la chaîne
:
1 - Afficher le logo "Lemonade stand" sur votre blog.
2 - Nominer à votre tour 10 blogs (plus ou moins) de votre choix.
3 - Mettre le nom et le lien du blog qui vous a décerné ce prix dans votre texte

Mes réponses au 'tit tag, donc :
* 1 signe particulier : j'adore les cimetières. Rien ne m'apaise plus que de me balader, entre les tombes. Je trouve que ces lieux de recueillement dégagent une énergie incroyablement positive et surtout, zénifiante.
* 1 trait de caractère : passionnée. Quand j'aime...j'aime vraiment. Sans limite.
* 1 mauvais souvenir : mon entrée en 3ème dans un nouveau collège privé. Et le bizutage de 3 mois qui a suivi.
* 1 souvenir d'enfance : la vue sur la Bonne Mère, depuis notre balcon au 12ème étage. Pendant longtemps, j'ai cru que cet emblème marseillais était le château de la Belle au Bois Dormant.
* 1 de mes défauts : entière. Quand j'aime pas...ben...j'aime pas. Vraiment pas. L'hypocrisie n'a jamais été mon fort.
* 1 film "bonne mine" : La Boum. Hier, aujourd'hui et à jamais. Indémodable, intemporel. Ce que j'aimerai avoir une fille pour lui transmettre ce trésor...

Et à mon tour, je décerne le prix "Lemonade Stand Award" et je taggue par la même occasion...

Le bébé de Loup

Il était une fois une petite Berlinoise

Ensemble naturellement

(Et même que j'aurai bien taggé Deux Ailes à l'Ouest, mais Chenille m'a chipé mon idée ! ;-) )

jeudi 11 mars 2010

Changement de cap

Mon congé parental, cette petite bulle de bonheur, s'est terminé brutalement, par une lettre de la CAF, un matin de février. Mes livres de révisions pour les concours me toisaient, saupoudrés de poussière de ne pas avoir été ouvert. Septembre était là, à portée de main. Mon moral, lui, était au plus bas. Je regardais toutes les activités programmées pour la rentrée...que je ne pourrai sans doute jamais faire avec Tom. :-(

Et puis, un jour, cette citation de René Char : "Il n'y a que deux conduites avec la vie : ou on la rêve, ou on l'accomplit". En entendant ces quelques mots, je suis restée comme scotchée. Quel était mon rêve ? Comment voyais-je ma vie ? Je me la représentais, exactement comme elle est aujourd'hui : voir grandir mon fils, l'accompagner dans ses apprentissages, jusqu'à son entrée en maternelle. Comme l'a si joliment dit 
Chenille : la liberté. Celle de respecter les rythmes de mon enfant, de respecter les miens. Prendre le temps.

Qu'est-ce qui m'en empêchait ? Notre appartement trop petit. Retourner travailler pour déménager, tel était mon mantra de ces derniers mois. Et cette citation, elle m'a donné envie d'essayer, sans repasser par la vie active, même si tout semblait contre nous. Se renseigner, calculer, contacter les bonnes personnes...pour que je puisse accomplir ma vie.

Alors certes, ça ne sera pas facile. Certes, il faudra faire des compromis. Mais mon rêve est possible, aujourd'hui nous en avons la certitude.

En plein polémique badinterienne, mon choix peut sembler osé. J'entends déjà les oiseaux de mauvaise augure, et leur "et la sociabilisation de ton enfant ?"..."as-tu pensé à ton retour sur le marché du travail ?"..."les femmes ne se sont elles pas assez battues pour l'accès au travail, pour que la génération actuelle retourne au foyer ?"

J'ai un autre rêve aussi. Celui que les mères puissent toutes vivre dans un monde de tolérance. Où les mamans allaitantes, les mamans biberonnantes, les mamans au foyer, les mamans travailleuses, les mamans indépendantes, les mamans louves...ne se jugeraient plus. Où elles se serreraient les coudes.

Un jour peut-être...

(nb : et de nouvelles photos de mon prince, par ici !)

mardi 9 mars 2010

Communication familiale - 6ème rencontre

Cette sixième rencontre avait pour thème "aider les enfants à cesser de jouer des rôles".

Pour tout vous dire, ce thème m'a semblé énigmatique, jusqu'à ce notre animatrice nous demande, en début d'atelier : "alors, est-ce qu'enfant, on vous a déjà collé une étiquette, caractérisé trop tôt par un adjectif, une qualité, un défaut...qui vous a poursuivi jusqu'à l'âge adulte ?"

Ah...c'est donc de cela dont il est question. Ces caractéristiques qui vous poursuivent, qui vous démarquent de vos frères et soeurs et qui sont tellement tenaces...que vous finissez par vous en convaincre vous-mêmes. 4 ans d'analyse m'ont permis de comprendre que non, je ne suis pas cet enfant solitaire, indépendante et caractérielle...mais que oui, je peux demander de l'amour, avoir besoin de l'entendre, pour combler ce vide abyssal, trop longtemps nié.

De nouvelles habiletés nous ont été offertes, pour aider son enfant à se dégager d'un rôle qui l'empêcherait de s'épanouir. Rechercher les occasions de lui présenter une nouvelle image de lui-même (et cesser de ne relever que le négatif...). Le placer dans des situations qui lui permettent de se voir d'un oeil différent (proposer au maladroit de monter un meuble, par exemple). Faire en sorte qu'il nous entende dire des choses positives à son sujet. Lui donner l'exemple du comportement que nous souhaiterions lui inculquer. Lui rappeler ses prouesses passées (du positif, du positif, et encore du positif !). Et puis, si ses mauvais démons le rattrapent, lui rappeler ce que nous attendons de lui-même.

Nous avons aussi développé les habiletés concernant les compliments. Et au lieu des sempiternels "ouais ! c'est suuuper !", l'idéal serait de remplacer l'évaluation par la description : décrire ce que l'on voit, ce que l'on ressent. Donner du vocabulaire à son enfant, en résumant en un mot son comportement positif.

Au final, on se rend compte que tout ceci demande beaucoup de temps, d'investissement de la part des parents. Un "c'est magnifique !" est plus rapide qu'un "j'aime beaucoup ce dessin, ces couleurs sont vives et le soleil est bien rond !".

La clé de la communication non-violente, c'est toujours se placer dans 25 ans. Imaginer son enfant adulte et confiant en l'avenir et en ses capacités. Et se donner les moyens de l'y accompagner. 

dimanche 7 mars 2010

Le "up & down" de Tom (épisode 8)

J'aime...
- les bulles ! Enfin, plus précisement les bulles de savon. Maman m'a dégoté un truc magique, qui fait des bulles quand elle souffle dedans, et je trouve ça génial ! Je pousse toujours des petits cris stridents quand elles s'envolent dans les airs...et j'essaie désespèrement de les attraper avec mes petites mimines. Gare à Maman si elle ne souffle pas assez vite !
- danser sur les rythmes latinos. Mambo, salsa, cumbia : je m'éclate ! Parfois, Maman me met un peu de musique, elle me prend dans ses bras et on fait les fous ensemble ! Ca ne dure jamais assez longtemps à mon goût...je crois que les lombaires de ma mère y sont pour quelque chose. :-)
- le hamac de l'Eveil Musical. Durant certaines séances, Claire (notre animatrice) m'installe dans un tissu, que Papa et Maman balancent, au son d'une berceuse. Alors que les autres bébés trépignent pour en sortir...moi je reste allongé, un sourire aux lèvres... Pacha attitude !

Je n'aime pô...
- l'animatrice des bébés nageurs. Depuis qu'elle s'est amusée à me foutre la tête sous l'eau...soit-disant pour tenter l'immersion...je ne peux plus la sacquer. C'est facile, dès qu'elle m'approche, je fais ma grimace de dégoût, et elle me lâche aussi sec. C'est moi qui déciderai de quand je me mettrai la tête sous l'eau, en temps et en heure !
- entendre un bébé pleurer. Cela m'insupporte au plus haut point. Quand j'entends un bébé chouiner, je lève la tête, un peu exaspéré par ce bruit intempestif. Et si le bébé ose continuer sur sa lancée, là je pousse des petits cris, que l'on pourrait traduire par un "Baisse d'un ton, morveux !"

Si si, je vous assure, il le fait vraiment ! Noah, poussin de ma coach, pourra en témoigner. ;-)

jeudi 4 mars 2010

Anecdote occulaire

Janvier => visite annuelle chez mon ophtalmo, jusque là, rien d'extraordinaire.

Tom attend sagement dans la salle d'attente avec son papa, et me voilà partie pour une petite inspection de ma vue. Mon médecin démarre sa liste d'exercises habituels, et puis il s'arrête, tique, change la correction de sa machine, me re-questionne sur ce que je peux lire sur le mur...il semble interloqué. Au bout de quelques minutes, il me regarde et me sort : "Votre correction a changé. Vous avez gagné en dixième."

Moi "hein ? c'est possible ça ?"
Lui "ben...oui. Parfois, les grossesses changent la vue d'une femme. Souvent, en moins bien. Et plus rarement...en mieux. Votre fils vous a offert une vue meilleure."
Moi (bouche bée) : "..."
Lui : "un vrai bébé bonheur, n'est-ce pas ?"
Moi (en larmes...évidemment) : "oh oui Docteur...mon petit bébé bonheur."

;-)

mardi 2 mars 2010

Communication familiale - 5ème rencontre

Cette cinquième rencontre avait pour thème "Compliments et Estime de Soi".

Vaste programme que cette rencontre. Sans doute le thème que j'attendais avec le plus d'impatience. Et j'ai remarqué que je n'étais pas la seule, car beaucoup de langues se sont déliées sur ce thème précis. ;-)

La moitié de la rencontre fut des échanges entre l'animatrice et les mamans, sur les habiletés apprises au cours des dernières séances, et de comment se passe leur application au quotidien. Nous avons aussi parlé de la place du père dans tout ça. Avec du recul, on se rend compte que s'intéresser à la communication non violente, remue beaucoup de choses en nous. Nos propres manques n'en sont que plus visibles. Il faut alors composer avec notre propre enfant, mais aussi l'enfant que l'on a été. L'enfant que le père a été. Et au final,on comprend que la communication, l'échange restent la base de tout.

Existe-t-il défi plus enrichissant mais difficile que de rompre le cercle vicieux des liens transgénérationnels ?

Finalement, il ne restait guère de temps pour évoquer le réel sujet du jour : les compliments et l'estime de soi. Nous avons tout de même fait quelques exercises pratiques, où l'on s'est rendu compte que complimenter un enfant était loin d'être simple. Parce qu'un simple "c'est magnifique" ou "c'est super !" ne veut au final pas dire grand chose. Un compliment, plus il est général, moins il touche l'être visé. Vivement la semaine prochaine, que les habiletés soient développées en détail.

Le manque de confiance en soi. Un mal qui ronge de l'intérieur. Je jure que je ferai tout mon possible pour que mon fils ne ressente jamais la même chose.

dimanche 28 février 2010

Une blonde à un atelier portage...persiste et signe !

Légèrement têtue, le papillon.

J'avais pourtant juré sur tous les saints que non, je n'achèterai pas de 4ème système de portage...

...jusqu'à ce que je tombe sur une écharpe courte
Storchenwiege en sergé croisé. Moitié prix. Autant dire donnée. (non non, je n'essaie pas de me justifier. ;-) )
Et qui dit nouvelle écharpe, dit nouvel atelier de portage. Et cette fois-ci, j'étais décidée à ne pas repartir sans maîtriser au moins un noeud pour le dos. Parce que cet été, ce sera le moyen le plus agréable de balader Tom : le tissu de l'écharpe sera moins chaud que celui de ma
JPMBB (jersey), et il sera agréable pour Tom de voir ce qui l'entoure par dessus mon épaule.

Après un peu d'entrainement et comme le témoigne l'illustration à gauche, je maîtrise donc le kangourou dos. Nous sommes rentrés de l'atelier ainsi. C'était assez étrange de ne pas sentir Tom contre mon ventre, de ne pas pouvoir le voir ni l'avoir à porté de bisous. Par contre, monsieur a très bien vécu la chose...tellement bien qu'il s'y est même endormi.

N'empêche, je pense qu'au début, c'est un noeud que je ferai en compagnie du papa. Histoire que l'un d'entre nous puisse avoir un oeil sur Tom. A moins que l'on se décide à inventer un rétroviseur arrière pour maman. :-) (Edit : cela existe, c'est Cali qui l'a trouvé et c'est vendu par ici !)

Et une petite série de clichés tout frais, tout beaux : c'est par ici !